Compte tenu des contraintes sanitaires actuelles, le Qasi Festival ne pourra pas avoir lieu aux dates initialement prévues (du 5 au 19 février 2021).
Nous vous tiendrons informés dès que possible des dates et lieu de report.

Une comédie musicale sur la forêt, les smartphones et le temps qui passe.

Tout pourrait être autrement.
Avec Gong!, nous voulions réactiver un besoin d’improbable enfoui au fond de nous. Cette envie soudaine de monter sur la table et de se mettre à chanter au lieu de parler, de danser au lieu de marcher. Cette soif d’absurde, dans un monde trop prévisible.
Nous avions envie de gospel, mais dans un monde sans Dieu. Une certaine idée de la vie, magique et lucide, une magie d’ici et de maintenant. Faire de la musique dans une joie féroce, qui ne tournerait pas le dos à ce qui l’entoure. Une joie tragique et éveillée, qui regarde le monde dans les yeux, comme dans les films de Bob Fosse.
On rêvait d’un mariage entre Kendrick Lamar et Jacques Demy, alors on a fait notre propre comédie musicale. Sans nous poser de question, on s’est enfermés à six dans une même pièce, et on a fait de la musique, en nous inspirant de tout ce que nous aimons : d’Orelsan à Gilberto Gil en passant par Brigitte Fontaine ou Arcade Fire.

Laissant une grande place aux chœurs, aux percussions, mais aussi aux 808 et aux Fender Rhodes, ce disque a été conçu comme une mosaïque de nos six personnalités, différentes et complémentaires.
« Que fais-tu quand tu ne fais rien ? » L’inquiétude (Blandine), le rire (Arthur), la foi (Pierre), le regard (Carol), la colère (Bastien) et l’ennui (Pablo) se retrouvent dans une pièce et se demandent comment arrêter le temps. C’est l’intrigue de cette comédie musicale, qui parle de nos vies, fragiles et ultra-connectées, du monde qui s’accélère et de la musique comme remède.
Sorti chez Tricatel le 11 septembre 2020 et réalisé par David Stzanke (aka Tahiti Boy), ce disque a été enregistré l’hiver dernier dans le sud, dans un studio perdu en forêt. Maintenant, il n’attend plus que vous.

Photo © Antoine Henault